Violette a beaucoup de volonté, comme elle n'a que deux ans, en anglais ça s'appelle les "terrible twos", en terme psychologique ça s'appelle la phase d'opposition, et depuis longtemps Violette nous fait tourner en bourrique pour aller se coucher.
Mais finalement, hier soir, j'ai réussi à la faire décider par elle même d'aller se coucher toute seule. Bon d'accord c'est arrivé à 9h du soir, 2h après le couvre-feu officiel, mais néanmoins, après avoir poser la question pour nième fois: "tu veux aller au dodo, ou bien tu veux rester assise sur ta chaise?" elle finalement répondu: "aller dodo", elle s'est levée, et elle s'est couchée toute seule après avoir soigneusement fermer la porte de sa chambre à coucher. J'avoue avoir été très épaté de sa persévérance à rester assise sur sa chaise (c'était le marché: dans le lit ou sur la chaise) malgré sa fatigue évidente, mais aussi j'ai été surpris de ma propre patience.
(aujourd'hui Violette s'est effondré de sommeil à 5h30, et elle parti pour la nuit)
Cela venait sans doute de mon échange avec Matty, l'ancienne prof Montessori d'Elodie qui a eut lieu lors de la journées portes ouvertes de l'école. Echange qui s'est ensuite prolongée à la maison lorsque Matty est venu prendre un café. Lors de sa visite, les trois "grands" ont fait un défilé de toutes les déguisements de la boîte à déguisement, c'était hilarant.
Matty m'a une fois de plus répété les même préceptes d'éducation, et bien que je l'ai connaisse assez bien, un petit rafraîchissement de temps en temps fais beaucoup de bien. Notamment le coup du "non".
Quand un parent dit "non" a un enfant, il attend une réponse immédiate, que l'enfant s'arrête immédiatement et obéisse "sans réfléchir".
Mais quand un enfant dit "non" à un parent, alors cela devient une réponse inacceptable, un comportement à corriger... et pourtant il est bien connu que les enfants ne font qu'imiter les parents.
Une solution consiste à proposer des choix à l'enfant pour lui donner la possibilité de choisir: "tu veux manger ta viande tout seul, ou tu veux que je t'aide ?", ou encore "oui tu peux avoir de la glace, quand il fera chaud"
Aujourd'hui encore, à chaque fois que je me suis surpris en train de dire non, je me suis vite corriger en tournant ça en un choix:
Elodie: je ne veux pas aller au lit tout de suite, je veux resté debout.
Papa: non, va au lit tout de suite, c'est l'heure à laquelle on avait décider que tu irais te coucher... (oups) si tu veux rester debout un peu plus tard, alors il faut ranger ton bureau, et ramasser toutes les affaires qui sont par terre.
Elodie: ok, je vais faire ça (au lieu des habituels ouin-ouin quand je la porte au lit)
Du coup j'ai passé un super week-end avec les enfants et tout le monde est détendu.
[mise à jour: merci à Laurent pour sa leçon de grammaire, c'est que je n'ai pas souvent l'occasion d'écrire en français, mais ça revient vite]
16 mars 2008
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1 commentaire:
Hummm, très intéressant ! Y'a des leçons à prendre. Magali est une championne de la négociation, mais je vais essayer.
(PS pour le papa: le participe passé, c'est avec un "é", l'infinitif avec "er". Change les verbes par "mordre" ou "mordu", tu verras tout de suite)
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